Otaku, naissance d’une petite grosse agence
Je ne viens pas de la communication. A la base, je suis simplement un passionné de dessin qui cherchait comment rationaliser cette passion en un boulot qui m’éviterait de manger des pâtes 8 mois sur 12.
Et pendant que je cherchais une solution à cet épineux dilemme, je me suis orienté vers le marketing et le management en me disant que c’était de toute façon bien assez généraliste pour rester utile, peu importe la voie que j’emprunterai ensuite.
Et contre toute attente, je m’y suis bien plu. La stratégie, les méthodes pour la mettre en œuvre, la veille, les résultats, les objectifs… tout était admirablement logique. Pourtant, tout ça manquait copieusement de créativité.
Mais en parallèle de ce cursus commercial, j’avais commencé à produire quelques petits logos et autres flyers par ci par là, si bien qu’à l’issue de celui ci, je disposais d’un petit portfolio totalement dégueulasse que j’ai eu l’outrecuidance de vouloir utiliser pour me réorienter vers un métier du graphisme.
Et c’est alors qu’une chance indécente m’a saisi, me permettant les 5 années qui ont suivi de travailler dans certaines des plus grandes agences de communication de la capitale, pour des marques telles que Ikea, CocaCola, Neslé, et bien d’autres du même ordre. Un parcours jalonné de rencontres avec des personnes aux talents aussi variés qu’exceptionnels et qui m’ont plus appris que ce qu’aucun cursus n’aurait jamais pu faire.
Puis un beau jour de 2011, j’ai choisi de lâcher la proie pour l’ombre et de revenir dans ma région natale, à Montpellier, en manque simplement d’amis et de soleil (et aussi parce que je suivais une fille, évidemment).
L’idée de base était bien sûr de trouver une place dans une agence de communication locale. Maintenant que je disposais de références suffisamment rares pour être valorisées dans une candidature. Mais c’est finalement pour moi-même que j’ai choisi de travailler, en tant que freelance. Et encore une fois, ce sont les rencontres avec des personnes d’exception qui ont permis à cette ambition de prendre vie, des vieux amis qui m’ont envoyé mes premiers clients, aux nouveaux qui ont fait bondir en avant cette bébé-société à tel point que les premiers recrutements sont devenus inévitables. Et une fois de plus, c’est grâce à des gens formidables qui m’ont rejoint dans cette aventure que je peux aujourd’hui dire avec fierté :
Nous sommes les otakus.